(In)fidélité

Ce que craignent en premier lieu les partenaires c’est que l’autre leur soit infidèle. Pour éviter cela, de nombreuses tactiques sont mises en place. Le plus souvent pour rien. Toutefois, ce qu’il importe surtout de savoir pour aider le partenaire ou le couple, sont les motivations, les raisons réelles ayant conduit à l’infidélité.

A qui est vraiment infidèle le partenaire infidèle ? A son partenaire ? A celui avec qui il a eu une nouvelle relation sexuelle ? A ses engagements ? A son idéal ? A ce qu’il est fondamentalement ? Qu’est-ce que l’infidélité pour lui ? Pour son partenaire ? Existe-t-elle dès qu’on la rêve? Seulement si on la réalise ?

Le recours à un sexothérapeute va permettre au couple ou au partenaire concerné de s’interroger sur un sujet qui devrait être abordé dès le début de la constitution du couple : la fidélité. Une réflexion claire dont l’objet est la mise en place de règles déterminées ensemble et correspondant aux deux partenaires. Si cela ne garantit pas la fidélité, cela permet au moins d’écarter les malentendus, les projections, les déceptions. C’est déjà assurer la fidélité envers soi-même.

Tentation de l’adultère

Une des notions dont il faut absolument s’accommoder dans le couple est la fluctuation du désir. Celui-ci, au-delà d’un certain temps, ne va pas toujours et seulement coïncider avec le sentiment amoureux. Le partenaire, on ne sait pas pourquoi, devient moins attirant. Et, toujours sans savoir pourquoi, presque malgré soi, on se met à regarder dans d’autres directions.

La valorisation narcissique au travers du partenaire, comparable à une séance photo sur tapis rouge, ne dure que peu de temps. Alors qu’on se voyait unique dans le regard de l’autre, aujourd’hui cela ne marche plus. On ne se sent plus merveilleux uniquement grâce à l’autre. On n’a aucune idée de ce qui a pu se passer mais c’est un fait. Certes on a très envie d’en rejeter la faute sur le partenaire, mais souvent on culpabilise surtout soi-même qu’il en soit ainsi. Cela ne va pas retenir d’aller voir ailleurs mais va accroître la souffrance de cette perte.

Quand on souffre, on cherche à apaiser cette souffrance. La tentation est alors presque irrésistible de tout simplement aller chercher ailleurs. Fouler à nouveau le tapis rouge en compagnie de quelqu’un d’autre. Mais ce n’est qu’une solution à (très) court terme et n’est que le résultat d’une infidélité. Une infidélité au partenaire, bien évidemment, mais aussi à soi, à ce qu’on avait décidé d’être, à ce que l’on voulait être.

Bien sûr, on peut s’être trompé dans le choix de son partenaire. Mais alors, la vraie solution n’est pas dans le fait de tromper celui-ci. Elle va être dans la perception de son erreur, dans sa compréhension, et, avec l’aide d’un sexothérapeute, dans son analyse. La solution peut même, dans certains cas, être une séparation. C’est un risque à courir.

Violences

On connait les chiffres. Ils sont terribles. Toutes les couches sociales, tous les sexes, tous les âges sont touchés. Comment est-ce possible ? Que peut-on faire ?

La violence, n’importe quelle violence, physique, verbale, reste une violence. Elle est intolérable. Et rien, aucune explication, aucune excuse, aucune accusation visant à justifier, à minimiser ou à faire oublier la violence ne peut être admise. Et la victime doit toujours avoir présent à l’esprit le fait que cela se reproduira si elle ne se défend pas tout de suite, dès la première agression. Qui a frappé, frappera. Donc, la première, l’unique chose à faire avant tout, c’est de se protéger. Il faut chercher un abri, loin. Pour soi et pour les enfants aussi s’il y en a. Car ils seront les prochaines victimes après soi.

Il faut mettre un obstacle infranchissable entre soi et le bourreau. Pour cela, la première étape est le dépôt d’une plainte auprès des services de police. La victime ne doit jamais oublier que cela ne constitue pas une agression de son bourreau mais est la conséquence de l’agression commise par son bourreau. C’est lui, et lui seul, qui a provoqué ce dépôt de plainte. Après, il faut assurer une base de repli, un lieu d’où le bourreau sera banni. Et alerter son entourage.

Une fois que la sécurité de la victime est assurée, victime et bourreau peuvent, ensemble ou séparément, avec l’aide d’associations d’aide aux victimes, des services sociaux, d’une sexothérapie ou autre thérapie de couple, tenter ensemble de comprendre ce qui s’est passé dans l’histoire du bourreau qui a pu construire cette pulsion de violence et permis son passage à l’acte. Mais il est extrêmement important que tant la victime que le bourreau soient bien conscients qu’un pardon non demandé ne peut jamais être accordé.

Séparation – Divorce

La relation de couple débute, murit et finit. Parfois parce que l’un ou les deux partenaires décèdent. Le plus souvent parce que c’est le lien relationnel qui s’est défait. Une séparation est toujours une perte. Toutefois, selon la façon dont elle est perçue, elle peut néanmoins être une source d’enrichissement.

C’était bien parti, on pensait y arriver. Et puis voilà, ça n’a pas marché. Aujourd’hui, il n’y a plus rien. Au moins pour l’un des deux partenaires. Et dans un couple, si l’on n’est plus à deux, on n’est plus en couple.

Deux personnes se reconnaissent inconsciemment puis décident volontairement de vivre une utopie réaliste. Pour permettre à celle-ci de survivre, il est impératif que les deux partenaires soient convaincus que leur bonheur est là. C’est pour cette raison que lorsque le bonheur s’enfuit, c’est une utopie irréaliste de prétendre sauver le couple.

Le sexothérapeute traite deux sortes de situations :

Un couple en crise fait appel à lui pour l’accompagner dans sa recherche de la meilleure solution pour sortir de cette situation. Il est possible d’ailleurs que cette meilleure solution soit la séparation. C’est une éventualité à ne jamais perdre de vue.

Un individu se présente à une consultation suite à une séparation. L’idée est alors de tirer le meilleur de cet événement : leçons, enseignements sur soi, … Volontaire ou imposée, la séparation est un jalon qui marque un moment dans la vie. Voulue ou subie, la séparation marque la fin d’une histoire, un moment. Pour s’en aller vers d’autres moments dans les meilleures conditions, s’interroger et comprendre est bonne assurance.