« Occasionelle», « escort girl », « cavalière »… les mots peuvent être sexy mais ils ne recouvrent tous qu’une réalité unique et sordide : la prostitution.
La prostitution est malheureusement souvent représentée de manière déformée dans les fictions et dans les livres : on n’y insiste que sur les paillettes, l’argent, le champagne. Mais on couvre soigneusement d’un voile pudique la suite : le rapport sexuel avec un inconnu, plus ou moins répugnant, plus ou moins exigeant, ayant tous les droits et le sachant.
La prostitution, c’est renoncer à être une personne, à avoir le droit au choix, au refus. La prostitution, c’est un univers de violence et de dégradation. La prostitution, c’est être réduit à n’être plus qu’un objet, un bout de viande. C’est un enfer dont il est très difficile de sortir et dont on garde les marques à vie.
C’est vrai que s’imaginer gagner l’équivalent du salaire mensuel d’une caissière de supermarché en quelques heures allongée entre des draps de satin peut paraître un bon deal. Mais le plus souvent, en fait de drap de satin c’est la banquette arrière d’une vieille camionnette. Le bord d’une route de la Forêt de Fontainebleau. Et en fonction du maquereau qui vous a mis le grappin dessus, on peut devoir enchaîner les passes pendant la journée ou la nuit entière. Avec le danger, avec la honte, avec le désespoir. On est loin de Pretty Woman et de Richard Gere…
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