L’activité sexuelle chez l’être humain est directement liée à l’activité hormonale. Elle remplit également différentes fonctions : la survie de l’espèce, l’équilibre psychique, le relâchement de la pression interne par l’orgasme et même une dimension mystique ou spirituelle. Elle a donc pour conséquence de procurer bien-être et joie. Mais lorsqu’elle se systémise, qu’elle devient une obsession qui doit être réalisée pour elle-même sans aucune considération de pourquoi elle doit l’être, alors elle devient aussi nocive qu’une drogue.
Depuis quelques années, on commence enfin à reconnaître la réalité de l’addiction sexuelle. Comme toute activité compulsive, la nymphomanie ramène le sexe à sa seule dimension festive. La malade est atteinte du syndrome de la première fois : tenter de retrouver les mêmes sensations, aussi fortes, que la première fois. C’est évidemment impossible, donc frustrant. Alors, il faut prendre des doses plus fortes (en l’espèce, pratiquer plus souvent) pour un résultat toujours plus faible qui, à terme, va complètement disparaître, ne laissant que le sentiment de manque.
Et la personne se réduit à la position d’objet qui ne sert qu’au plaisir des autres, comme une esclave, soit en revanche considérer que ce sont les autres qui ne sont rien d’autre que des objets sexuels. Que ce soit l’un ou l’autre, l’attitude est maladive. On n’est plus dans le cadre d’une saine et joyeuse hyper-sexualité. Alors, il faut attendre que la douleur, la détresse, les conséquences négatives de l’addiction deviennent si fortes que la personne ne peut plus ne pas avoir conscience de son état. En travaillant avec un sexothérapeute, une issue peut être trouvée. Cependant, il faut savoir que portée à l’excès, la pathologie devient psychotique et que c’est l’internement psychiatrique qui reste parfois la seule réponse.
Si vous voulez plus d’informations, rendez-vous sur la page contact ou prenez rendez-vous à mon cabinet de sexothérapeute proche de Fontainebleau et Melun.