Sexualité n’est pas (seulement) pénétrer. En effet, l’orgasme féminin résulte de l’excitation du clitoris et celle-ci peut se faire de beaucoup de manières différentes, elle ne se limite pas au « frottement » de l’intromission vaginale. Dommage donc de ne pratiquer que celle-ci !
Il importe vraiment que la femme dise à son partenaire ce qui lui fait du bien et de quelle façon cela lui fait du bien. Au lit, une femme ne doit pas (plus) penser à son image (« suis-je assez belle/jeune/mince… ») et se permettre de ressentir son corps afin de pouvoir guider son partenaire.
Si c’est dès leur plus jeune âge que les garçons font connaissance avec leur pénis, c’est là un privilège qui leur est réservé en raison de leur anatomie et que les filles n’ont pas. En effet, dès qu’ils apprennent à uriner ailleurs que dans leurs langes, les garçons sont amenés à voir, toucher et manipuler leur pénis plusieurs fois par jour. Cela a pour conséquence de leur permettre d’acquérir une bonne connaissance de leur corps et notamment d’avoir, au moment de la puberté, déjà identifié ce qui leur fait du bien et ce qui leur plaît. Pour les filles en revanche, ça ne se passe pas aussi facilement et bien souvent, arrivant à la puberté, elles en savent relativement peu sur leur sexe. Il est donc d’autant plus important de leur donner accès à une éducation sexuelle.
Enfin, les femmes ont tout intérêt à se montrer bienveillantes entre elles et à cesser de porter des jugements négatifs sur celles d’entre elles qui vivent une sexualité épanouie. En effet, l’image dévalorisante de la « putain » n’est pas seulement le fait des hommes, l’intolérance (ou la jalousie ?) culpabilisante de certaines femmes la cultive également.