La pornographie existe depuis toujours, ou presque. Mais ce qui est nouveau, c’est l’hyperexposition à laquelle nous sommes soumis aujourd’hui. Rien de plus facile, souvent même de même pas voulu, que de se retrouver face à des images et des textes pornographiques. C’est une avalanche de seins siliconés, de torses imberbes, de sexes rasés, de blondes oxygénées aux lèvres gonflées comme des pneus. Et les pratiques les plus violentes, les positions les plus invraisemblables sont présentées comme normales, communes.
Rien d’étonnant donc à ce que parfois on finisse par en perdre le sens des réalités : qu’est-ce qui est normal ? Qu’est-ce que l’on peut encore ne pas aimer sans être bizarre ? Faut-il tout faire « comme sur l’écran »? Non, bien sûr que non, mille fois non ! La pornographie est une représentation artificielle de situations irréelles, jouées par des acteurs, avec des décors, des accessoires, un scénario, des prises faites et refaites.
Alors, il faut arriver à prendre du recul : un film n’est pas la vraie vie. Oui, on peut être très amoureuse, avoir une sexualité normale et pourtant refuser d’avaler le sperme de son compagnon. Oui, on ne peut pas faire hurler de plaisir sa femme à tous les coups. Non, un sexe de 35 cm n’est pas indispensable pour faire jouir son partenaire.
Pour cela, un rendez-vous avec un sexothérapeute va permettre de remettre les choses « à leur place ». Lors d’une sexothérapie, on a l’assurance d’un accès à des informations fiables, sérieuses. Et l’écoute, le dialogue vont permettre de lever les doutes, les peurs et encourager le développement d’une sexualité épanouie.
Si vous souhaitez poser d’autres questions, vous pouvez utiliser la page contact ou prendre rendez-vous pour une consultation dans mon cabinet de sexothérapie à Fontainebleau.